Nos conseils pour se préparer aux mieux à l’expertise médicale
- Collecter votre dossier médical et toutes les pièces justificatives
- Identifier l’ensemble des préjudices avant l’entretien pour exprimer toutes vos doléances et l’examen médical qu’il pratiquera,
- Être accompagné par un médecin conseil indépendant et d’un avocat si vos séquelles sont graves
Collecter votre dossier médical et toutes les pièces justificatives
- classer au fil du temps les différentes événements et les pièces associées par ordre chronologique
- récupérer une copie de votre dossier médical auprès établissements de santé (Hôpital, Centre de Rééducation Fonctionnel) en envoyant un courrier par lettre recommandée. Si l’établissement de santé refuse, invoquer dans votre courrier la Loi Kouchner en date du 4 mars 2002 dite Loi Kouchner.
- contrôler que le dossier médical contient l’ensemble des documents utiles : Compte rendus d’hospitalisation, comptes rendus d’interventions chirurgicales, bulletin de situation, prescription médicale, contrôle du d’examens, etc.
- conserver soigneusement l’ensemble de ces documents pour les communiquer le jour de l’expertise médicale (copies, pièces originales, CD-ROM contenant les images).
Identifier l’ensemble des préjudices avant l’entretien pour exprimer toutes vos doléances
Certains préjudices sont très souvent négligés par les victimes. Pour éviter une telle situation, la victime doit veiller à identifier l’ensemble des préjudices avant l’entretien pour exprimer toutes ses doléances. A cet effet, les experts d’Indemnisation Prejudice ont rédigé un guide de préparation à l’expertise médicale vous permettant de lister toutes vos doléances avant l’expertise médicale.
Télécharger notre guide de préparation à l’expertise médicale et répondez par écrit à toutes les questions de notre guide pour ne rien oublier durant l’expertise.
Obtenez la meilleure indemnisation si vous êtes victime d’un accident.
Envoi gratuit d’un guide sur l’expertise médicale et l’évaluation des préjudices. Mise en relation avec des avocats spécialisés.
Comment bien préparer son expertise médicale ?
Un médecin expert convoqué par l’assurance
C’est l’assurance du responsable qui met en place les expertises médicales, mais, en tant que victime, vous avez la possibilité de demander une expertise médicale contradictoire. L’assureur adverse procède à une expertise médicale avec son propre médecin conseil, lequel produira un rapport qu’il doit normalement transmettre à la victime et à son défenseur, expert ou avocat, dans un délai de 20 jours. En tant que victime, vous avez la possibilité de vous faire assister à l’expertise par un médecin expert indépendant des compagnies d’assurances qui pourra vous soutenir et, négocier à la hausse les taux attribués à vos séquelles. Un atout certain. Car, même si vous devrez régler les honoraires élevés (Minimum dans les 800 €) de ce médecin expert de victimes, il faut savoir que les calculs financiers de vos indemnités dépendent des taux octroyés lors des expertises médicales. L’avis des médecins est donc incontournable. C’est pourquoi il faut aller au rendez-vous d’expertise avec votre dossier médical au grand complet et se préparer au mieux, de manière à ce que rien ne soit oublié ou minimisé. Le médecin expert a pour vocation de vous aider à détailler au mieux les maux psychologiques et physiques dont vous souffrez. Aucun des postes de préjudice ne sera oublié, et vous pourrez ainsi prétendre à l’indemnisation maximale à laquelle vous avez le droit, sur chacun des postes. La liste des préjudices imputables à l’accident est basée sur la nomenclature DINTILHAC : cette nomenclature détermine une liste exhaustive des postes de préjudice dont une victime peut demander réparation. Nous travaillons de concert avec votre médecin expert pour la préparation de l’expertise et, dans certains cas, nous sommes présents à vos côtés le jour J. Ensemble, les médecins experts étudient votre dossier médical et vous examinent pour déterminer l’existence des différents préjudices et faire une première évaluation. Ensemble, dans le mois suivant, les médecins devront remettre un rapport signé conjointement.